Je profite de l’occasion d’un article lu dans “La Dépêche” au sujet du mal-être au travail et qui me fait réagir pour vous donner quelques clés qui vous permettront de passer du mal-être au travail au bien-être.
Savoir exprimer son insatisfaction
“La majorité des salariés dans le monde estiment avoir une relation malsaine avec leur travail”
C’est le titre de l’article. La notion de relation avec le travail est un concept qui, selon moi, n’existe pas. En médiation professionnelle, les relations sont de personne à personne.
Ce que dit ce titre c’est que les salariés ne sont pas satisfaits de ce qui se passe pour eux au travail.
Il est quelques fois difficile pour les personnes de qualifier ce qui ne les satisfait pas au travail.
La médiateure professionnelle que je suis accompagne la réflexion des personnes pour clarifier ce qui les anime, ce qui ne les satisfait pas. Ce sont nos outils d’ingénierie relationnelle et notre approche rationnelle des relations qui permettent de faire la lumière sur ces sujets.
C’est ce qui me permet d’intervenir dans les organisations et de les aider à remettre du mieux-être au travail.
La construction d’un projet commun
L’article mentionne par ailleurs “Dans l’ensemble, les actifs sont plus satisfaits de la place qu’occupe leur carrière dans leur vie dans les économies émergentes. “
La course aux gains et à la performance a peut-être fait oublier où se trouvait le bien-être des personnes. Les personnes elles-mêmes sont prises dans un tourbillon et n’osent pas ou plus affirmer leurs choix, leurs priorités.
Ce qui permet de construire un projet commun c’est la qualité des relations entre les personnes. Le dialogue, la mise en commun permettent aux personnes de s’ajuster.
Il est essentiel que chaque partie prenante sache communiquer sur ses aspirations, ses attentes.
Comprendre les leviers de motivation
« Les actifs mécontents de leur vie professionnelle ont tendance à moins s’investir au bureau. »
C’est certain. Moins une personne est motivée, moins elle est impliquée dans le projet de l’organisation, qu’il s’agisse d’une entreprise privée ou d’une organe public.
Les outils d’ingénierie relationnelle nous permettent de comprendre les leviers de motivation des personnes. Comprendre ces leviers de motivation, permet ensuite de les impliquer et de voir des salariés investis au bureau car leurs besoins ont été pris en compte.
La nécessité d’un management contributif
« Il est donc dans l’intérêt des patrons et des managers de veiller à ce que leurs collaborateurs se sentent épanouis dans ce qu’ils font. »
C’est certain que les managers doivent attacher de l’importance à la motivation des personnes.
Néanmoins, il y a quelques fois une tendance à remettre la seule responsabilité des l’épanouissement des collaborateurs sur les managers.
Si les collaborateurs apprennent à communiquer au sujet de leurs aspirations, à exprimer ce qui les satisfait et les motive, ça permet au managers de s’ajuster et de construire avec eux un projet commun.
Ce type de management qui permet d’impliquer les personnes dans les décisions qui les concernent est le management contributif, ou l’animation d’équipe dans l’entente.
La qualité relationnelle au service du bien-être au travail
« Pourtant, partout dans le monde, les actifs ne demandent qu’à être plus investis dans leur vie professionnelle. Leur volonté de réduire la place occupée par le travail n’est pas le signe d’une paresse généralisée, mais plutôt l’expression des difficultés qu’ils rencontrent à cause de leur carrière. »
Il y a donc un fort potentiel à transformer cette situation en une situation favorable à l’implication de chacun et au bien-être au travail.
Etre en relation, ça s’apprend et ça dépasse le seul périmètre de la communication. La Qualité Relationnelle invite les personnes à changer leur façon de communiquer, de se comporter et de penser. C’est un changement de la représentation des relations, un véritable changement de paradigme.
Alors, on le change ce monde du travail ?
